Visite de Hoi An

Vendredi 1er Janvier 2010

Eh, oui. premier jour de l'annee et d'une nouvelle decennie. Ici, la matinee se passera tranquillement chacun vacant a ses occupations comme d'habitude. Seuls quelques commercants chantent des "happy New Year". Nous nous sommes reveilles comme les autres jours, vers les 6 h-6 h 30 et il nous manque un peu de sommeil. Ce n'est pas grave, la journee sera tranquille.

On decouvre, de jour, une ville fort agreable qui a garde ses maisons anciennes de la fin du 18 eme siecle, un vieux pont japonais, des pagodes chinoises. Nous visitons ces ruelles encombrees de personnes travaillant avec leur chapeau conique sur la tete, tirant des charettes a bras ou portant leurs charges sur un balancier. Que des images exotiques classiques telles qu'on se les imagine.

Il y a pas mal de touristes, mais ils sont discrets. Pas vraiment de groupes qui envahissent tout et font du bruit. Ici les touristes se fondent un peu dans la population.

Cecile flashe sur une robe en soie et elle se la fait faire sur mesure. Elle ira la chercher demain...

Nous mangeons au bord de l'eau dans un petit restaurant sympa. C'est donc notre repas du jour de l'An compose de specialites de cette ville d'Hoi An qui est inscrite au patrimoine de l'UNESCO.

Cet apres midi, nous assistons a un spectacle de danses et de chants vietnamiens et nous visitons ces vieilles maisons occupees par des expositions de peinture. Des artisans d'art travaillent devant les gens. Ils font des objets sensationnels.

La nuit tombee, alors que nous mangeons dans un petit resto, nous retrouvons le couple de Reunionnais enseignants qui avait fait Saigon-Dalat avec nous. On se donne rendez-vous demain  pour passer la soiree ensemble. Ils ont galere eux aussi hier soir pour trouver a se loger et ils ont rigole quand je leur ai dit que j'etais pres a dormir par terre dans un recoin de jardin ou dans une maison en construction...

Ah, j'oubliais de dire que je me suis paye un casque de "bodoi", ces casques que portaient les soldats nord vietnamiens. Aujourd'hui il est porte un peu partout par, notamment, les ouvriers.